Il faut savoir quitter la table…

Il ne reste que 6 mois jusqu’à la date des  prochaines élections législatives en «Arménie Réelle».

À ce jour, ni Kotcharyan ni Sargsyan, les anciens présidents de la lugubre bourgade concernée, n’ont clairement annoncé qu’ils ne seront pas candidats.

Sargsyan joue le flou. C’est son style. Genre sphinx taquin. Si le sphinx avait été lent d’esprit, et avait pris sa merveilleuse posture pour masquer cela, pour faire semblant qu’il est en état de mystérieuse réflexion.

En tout cas,  pour le troisième presidento de la république abricotière en question, on a bien vu ce qu’il en a résulté au bout du compte…

Si ça se trouve, sa motivation fondamentale pour ne pas se retirer, c’est pour réduire – s’il en est! – les chances de Kotcharian de revenir sur le devant de la scène politique.

C’est comme ça, entre ses deux. Une rivalité de villageois mesquins, obtus. À présent usés, isolés et impuissants, mais toujours forcenés. Bon pied, bon œil – lorsqu’il s’agit d’embêter tout le monde – .

Ça suffit, allez. Au dodo, les pépères !

Mais non, rien n’y fait… Ils ne veulent écouter personne. Ils ne se mettent pas à l’écart. Ils ne veulent pas comprendre que leur temps est fini. Ils ne veulent pas reconnaître cette évidence, probablement parce qu’il a très, très mal fini, leur temps. Et ils croient donc qu’ils pourraient encore se rattraper. (Dans ce sens, c’est tout à fait le même problème aussi, avec Pashinyan. Mais lui il n’est pas si vieux, et il peut encore pratiquer la fuite en avant, pendant un certain temps… Même si en avant, il ne reste plus que d’autres gouffres et abîmes…)

Alors, à tout le moins, Sargsyan laisse planer le doute.

Mais Kotcharian, lui, est très clair jusqu’ici. Il clame véhémentement, à qui voudrait peut-être l’entendre, qu’il serait le mieux placé pour (re)prendre les choses en main.

Entre autres symptômes de rupture mentale avec la réalité, il ne semble pas s’apercevoir à quel point il est fini. Même son soi-disant copain Poutine l’a laissé tomber, depuis belle lurette. Pour lui préférer déjà, tous comptes fait, un Pachinyan; auquel ledit tsar de pacotille s’est parfaitement adapté, et qu’il manipule plus aisément que tous ses prédécesseurs au poste de préfet de cet avant-poste russe. Lequel est certes réduit en ruines, mais lui servira encore de marchepied commercial. Il s’en sert déjà, copieusement, comme moyen facile de contournement des sanctions économiques de l’Occident. Il saura aussi se servir et profiter goulûment du corridor turc transperçant le Sunik.

* * *

Je n’ai jamais été un fan de Sargsyan.

En tout temps c’était un mou, un être fatigué de naissance, lymphatique, qui n’avait pas le dynamisme nécessaire pour prendre le gouvernail de cette épave de pays voulant se faire passer pour un paquebot. Peu de temps après sa prise du pouvoir, en fait, lui-même est devenu complètement une épave.

Et dès 2009, avec sa signature sous le préambule du traité de paix prématuré avec la Turquie, il est devenu clair que c’était un dangereux charlatan.

Mais depuis les dernières années, il est particulièrement difficile de supporter ses éructations – ainsi que celui de ses supporters -, à l’égard des conséquences désastreuses de «2018».

Certes, en dépit des vaines circonvolutions cérébrales de ceux qui veulent mettre tout le monde dans le même sac, le fait est que le «responsable no 1» de la perte de l’Artsakh et de milliers de vie, plus l’invasion militaire de la Turquie en Arménie même, c’est Pashinyan. J’ai mis «responsable no 1» entre guillemets, car c’est une citation textuelle. Ce sont ses propres paroles. Exprimées publiquement, à plusieurs reprises, après le dénouement catastrophique de la dernière guerre de l’Artsakh.

Mais c’est que Sargsyan, lui, n’as sûrement pas le droit d’invoquer ce fait contre Pashinyan.

Car c’est ledit Sargsyan lui-même qui est directement responsable de la réussite du coup d’État survenu à Yérévan, lors du printemps tragique de ladite année. (On avait «1915», maintenant on a aussi «2018»… Il faut utiliser ces formules pudiques et se retenir, ne pas en dire plus, ne pas expliciter les catastrophes en cause; afin de ne pas énerver les Turcs dans le premier cas, et les fanas de Pashinyan, dans le second. Alors, why not, va pour «2018» !)

C’est Sargsyan qui, en 2007, a permis à Pashinyan d’entrer à l’Assemblée Nationale – en compagnie avec sa bande d’hurluberlus – . C’est Sargsyan qui n’a pas su déceler, pour étouffer dans l’œuf – possiblement sans excès de violence… -, le mouvement d’auto-destruction nationale qui se fomentait dans le pays qu’il dirigeait depuis 10 ans. C’est lui qui a cédé et capitulé aisément, lâchement, devant l’hystérie suicidaire de la rue. Ce sont les députés de son Parti qui ont élu Pashinyan au poste de PM, au sein du parlement. C’est même lui qui a dit, textuellement, «Nikol avait raison».

Alors quoi. Il a laissé venir, il a laissé faire, il s’est débiné juste au bon moment (pour esquiver in extremis le «plan Lavrov»), et lorsque le laboratoire expérimental de l’apprenti-alchimiste Pashinyan a totalement explosé, il retournerait maintenant à ses fonctions ?

Comment appeler le capitulateur qui a capitulé devant le capitulateur avant que ce dernier ne devienne capitulateur… ?

Et dire, que Kotcharian a écrasé dans le feu et le sang la tentative de coup d’État de 2008, afin qu’une telle mauviette puisse prendre sa place sur le siège (de WC) présidentiel de ce semblant de pays, lequel n’a jamais vraiment existé. Cela n’en valait manifestement  pas la peine. (Oui, le siège de toilette est n’est pas un acte manqué, mais une allusion délibérée à un certain incident particulièrement répugnant survenu durant le règne de Kotcharian…)

(Mais à propos de 2008, c’est amusant, aussi, de voir Levon Ter-Petrosyan se fâcher périodiquement contre Pachinyan. Alors que c’est lui, LTP, qui – littéralement – a pris cet énergumène désaxé par la main, pour le faire monter sur la scène politique. Lors des événements préalables et consécutifs à l’élection de Sargsyan, qui ont abouti à la tragédie du «1er Mars». Et tout ce que Pashinyan fait à présent, cette entreprise de démolition en règle des fondements nationaux élémentaires de ce qui aurait pu être un État arménien, c’est ce que Ter-Petrosyan rêvait de pouvoir réaliser.  Lorsque l’élève dépasse le maître, c’est dur, pour ce dernier. )

* * *

Cependant, j’avoue : jusqu’aux précédentes élections générales dans le village d’hurluberlus en question, j’étais un supporter de Kotcharian. De moins en moins, à compter de sa libération de prison, mais quand même…  À la limite, je pouvais encore m’agripper à l’argument du «Moindre Mal»…

Voici tout ce que j’ai écrit, publié et diffusé tous azimuts à son sujet, de 2018 à 2020 (le lien mène à un article, sous lequel quelques autres sont indiqués) : https://haytougchamlian.blog/ռոբերտ-քոչարյան-պաշտպանողական-2018/

Dans le dernier des articles précités, en 2020, je lui suggérais déjà de bien vouloir prendre sa retraite de la politique… Mais je le faisais encore gentiment…

Il est temps à présent que j’enlève les gants, et que je le dise plus clairement : «Kotcharian, de grâce, fous le camp!». Dégage, b….l! Mais va-t-en!, pour l’amour du Ciel, évacue!, sors totalement et complètement de l’arène politique. (Et stp, emmène aussi ton garçon avec toi, à la maison. Il est certes haltérophile, mais il ne fait pas le poids, dans la fosse aux fauves où tu l’as lancé ès qualité de ton mandataire.)

* * *

Si les 2 anciens présidents susmentionnés ne se retirent pas, alors, il ne faudra pas s’étonner que, tous comptes faits, les électeurs de la «ferme des animaux» orwellien en question choisissent de reconduire le régime de leur César révolutionnaire. La masse permanente des abstentionnistes (The Sheep dans le livre susmentionné)  se chargeant de faire le reste.

En Juin 2026, si le régime actuel se reproduit de nouveau dans l’«Arménie Réelle« (ce qui est probable, hélas), ça sera en grande partie parce que Kotcharian et Sargsyan auront participé aux élections. Directement ou indirectement.

Dans le cas spécifique de Kotcharian, encore un peu, et on pourrait se demander d’ailleurs s’il ne le fait pas exprès, à cette fin même. Pour que Pashinyan reste. Et ce, sur les instructions de Poutine.

Auquel cas, le dindon de la farce, ce ne sont pas seulement les Arméniens qui croient que Pashinyan va affranchir  l’«Arménie Réelle» du joug de la Russie. Ce sont aussi les gouvernants européens anti-Russie qui soutiennent Pashinyan, en croyant que celui-ci va vraiment conduire le piteux radeau de naufragés qu’il dirige vers les Sirènes de l’Occident.

* * *

Le titre de cet article réfère évidement à la chanson de notre inégalable Aznavour. Mais en l’occurrence, pour ce qui est des individus nommément visés, on ne parle sûrement pas de la table de l’amour desservi. Mais plutôt : la table de jeu. Qu’il faut bien que le joueur quitte, lorsqu’il n’a plus de jetons. Parce que ses bluffs ne fonctionnent pas.

Malheureusement, ce n’est pas avec leurs jetons personnels qu’ils ont joué, tous. Mais avec la vie des autres, les terres arméniennes, le sort de l’État et la destinée de la Nation.

Et les ennemis des Arméniens ont raflé la mise. En ricanant. Mais eux, ils continuent la partie avec les dirigeants actuels de ce pathétique patelin. En leur imposant à présent un jeu de strip-poker. Puisqu’ils n’ont plus de jetons, mais ils ont encore leurs vêtements, sous-vêtements et chaussettes. Il y en a même un qui a un béret. Alors, ça peut continuer encore longtemps, ce jeu d’effeuillage unilatéral.

Heureusement pour Pashinyan et ses acolytes, ils ne connaissent pas la honte, ni la décence. Pas plus qu’ils n’ont le moindre sens de la dignité.

Haytoug Chamlian

12 Décembre 2025

P.S.  La FRA-«Arménie» (= la succursale spéciale des hayasdantsis de ce Parti), a non seulement élu Pashinyan au poste de PM, à l’assemblée Nationale, en 2008, mais elle a également servi dans son premier gouvernement. Celui qui était le chef du caucus parlementaire de ce parti, durant cette époque d’étroite collaboration pashinyaniste, est à présent le président du Bureau Central.

Et ce Parti, sous cette direction, est censé être une composante de l’Opposition… ?

Quoi qu’il en soit, en tout état de cause, ce Parti  vénérable, qui vient de fêter son 135ième anniversaire si je ne m’abuse, doit couper tous ses liens avec le «deuxième président» de mes deux. Au plus vite. C’est déjà trop tard sur le plan pratique, mais au moins, ça permettra aux vrais tashnags de respirer un peu.

Roi De La République s Abricotière

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. Անփոխադարձ, Ալպաթրոս Հրատարակութիւն, Մոնթրէալ, 1995

.Անվերադարձ, Ալպաթրոս Հրատարակութիւն/ՆԱՄ, Ստեփանակերտ, 2010

Շ , Ալպաթրոս Հրատարակութիւն/ Ն.Ա.Մ., Ստեփանակերտ, 2013

Դէպի Ժողով, Ալպաթրոս Հրատարակութիւն, Երեւան, 2016

.  Opération Torréfaction, Éditions de l’Albatros, Montréal, 1992

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2) Հայկական Հարց

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5) Դէպի Երկի՛ր

6) Ի Յուշ

7) Շ… [Շուշի]

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Գլխաւոր Մուտք

Diaspora-Arménie, la rupture est consommée

Pour une certaine Diaspora, l’Arménie actuelle n’aura jamais eu qu’une valeur sentimentale, idéologique, abstraite. Son soi-disant charme a toujours été créatif, inventif, relevant du romantisme.

Elle a toujours été un pays pauvre, un pauvre pays. Sous-développé à tous égards. Et dénué de toute identité collective nationale, sans laquelle, aucun pays ne peut vraiment exister. Et encore moins un État qui n’a jamais été pleinement formé.

Les paysages naturels…? Allons, trêve de balivernes. Nous savons tous que dans n’importe lequel de nos pays de la diaspora, nous en avons de meilleurs. Et de loin.

Leur cuisine ? Des grillades primitives, parfois même douteuses. Dont l’attrait fondamental réside dans le fait qu’avec le long rituel de leur préparation (ces gens-là ne travaillent, véritablement, que quelques heures jour, mais ils consacrent littéralement une journée entière à préparer laborieusement un khorovads), suivi des discours (constamment recyclés) du Damada autour de la table, tout cela fournir un superbe prétexte pour ingurgiter pendant des heures, verre après verre, leur vodka à peine buvable.

L’état d’ébriété quasi quotidien, méthodiquement entretenu, est cependant nécessaire, lorsqu’on séjourne dans ce soi-disant pays. Afin de pouvoir supporter tout ce qu’on y voit, entend, subit et endure. Et aussi, ce n’est qu’à coups de rasades d’alcool frelaté, que l’on peut trouver parfois une raison pour laquelle on aura quitté encore une fois notre vie normale et agréable, notre pays moderne civilisé, pour retourner encore une fois, pour la nième fois, passer des semaines et des semaines, dans un tel lieu inhabitable. (Dans la dédicace de son chef-d’œuvre «Le salaire de la peur», Georges Arnaud écrit : «Լe Guatémala n’existe pas. Je le sais, j’y ai vécu»…)

La population… ?  Mieux vaut que je n’élabore pas plus. Pas en intro, du moins…

En fait, pas besoin de continuer sur cette voie de réflexion, ne perdons plus de temps.

* * *

La proportion des visiteurs non-Arméniens de l’Arménie est considérable. Lorsque le gouvernement commencera à fournir des chiffres (dans tous les domaines) que l’on pourrait prendre au sérieux, un jour, nous obtiendrons peut-être cette donnée aussi.

Cela dit, bien sûr, il y aura toujours un certain tourisme arménien aussi, vers cet endroit.

Une visite furtive et ludique, superficielle, pour la plupart des Arméniens de la Diaspora originelle (ceux de la Diaspora des hayasdantsis, y vont rarement).

Dans les années à venir, ces Arméniens de la Diaspora proprement dite effectueront encore une petite visite estivale, indulgente et bienveillante, dans cette «Arménie» qui n’a d’arménien que son nom.

Ils le feront par devoir, par culpabilité, ou par recherche d’exotisme. Parce que c’est moins cher qu’ailleurs, aussi. Ils iront y prendre des photos fort appréciées, applaudies et jalousées par leurs «amis» sur Internet. Cela leur permettra aussi, au fin fond d’eux-mêmes, de réaliser à quel point ils ont de la chance de ne pas vivre là. Alors, oui, ils y feront un p’tit tour et s’en iront. La conscience apaisée, et pour ceux qui n’aimaient pas trop leur vie dans leur pays, avec de la consolation à cet égard. La plupart ne feront pas le voyage une deuxième fois.

Ceux qui y retourneront, sont ceux qui font – ou qui veulent y faire – des affaires. Du bizness. Et qui se frottent les mains depuis quelques années, en attendant la lucrative suite des choses, avec l’autostrade triomphale des Turcs qui s’en vient. Mais dont les retombées fructueuses feront une belle jambe aux villageois et autres résidents miséreux des alentours, qui regarderont passer les beaux et gros camions chargés de marchandises. Alors que de richards arméniens, si leurs comptes occultes sont en règle avec le gouvernement, se rempliront un peu plus les poches. Tout en présentant leur commerce avec les bourreaux impunis de leurs grands-parents comme une forme utile de patriotisme.

Il y aura aussi ceux et celles qui ont des ambitions politiques personnelles, dans ce pays où le plus incompétent Arménien de la Diaspora a une chance de se tailler la place que les indigènes de l’élite dirigeante voudront bien leur consentir, entre autres dans ce domaine. Ceux-là, et leurs proches, toucheront le gros lot. En payant la cotisation requise, ils s’infiltreront dans les milieux gouvernementaux, tout en profitant ou en faisant profiter leurs proches de bonnes affaires juteuses, vers l’Est et l’Ouest, en partnership avec les Turcs des deux bords. Ça sera une place de choix, à la table. «Bon appétit, messieurs!», aurait dit Ruy Blas.

Quant aux ratés de la Diaspora, qui sont «devenus quelqu’un» en émigrant dans cet avorton de pays, ils y resteront. Car rien, c’est quand même mieux que moins que rien. Pour ceux-là, c’est l’esprit du bon vieux colonialisme européen, voire la suprématie esclavagiste américaine, qu’ils voudraient bien vendre comme du patriotisme.

* * *

Et puis, il y a les autres. Les quelques autres. Qui, pour un moment,  ont vraiment, profondément, passionnément aimé ce pays. Et qui le haïssent à présent, pour ce qu’il est finalement devenu. Ou plutôt, pour ce qu’il s’est avéré être…

Nous y avons cru, comme des idiots, à la noble doctrine de «un seul peuple!, une seule nation!, etc.» La libération de l’Artsakh, et sa sauvegarde temporaire, ont entretenu cette illusion. Ou cet aveuglement volontaire, après un certain temps… Jusqu’à ce que l’on soit forcé de se rendre compte que ces mots n’avaient pas sens, dans le fond. Ce n’était qu’un autre slogan futile. Même si des Arméniens ont sacrifié leurs vies, en y croyant. Durant presque deux siècles. De 1830 à 2020, au bas mot.

Le soussigné y croyait tellement, à tous ces bobards, qu’il avait tourné le dos à sa Diaspora. Quitte à brûler des ponts, qui l’auraient sûrement amené à meilleur port que le deuil indicible, perpétuel, de toutes ces pertes incommensurables.

Après plusieurs séjours en Arménie même, avec ma famille, nous nous sommes cependant consacrés, dés lors uniquement, à l’Artsakh. Dans la mesure où, cependant, une fois que le «coup de foudre» initial s’est dissipé, il devenait évident que le salut ultime de l’Arménie, s’il en est, résidait dans la sauvegarde de ce bout de terre arménien libéré. À tout le moins, dans les domaines du développement économique et de la sécurité nationale, à un niveau minimal et vital; si tant est que toutes les considérations intangibles étaient des choses nuisibles, à rejeter et proscrire, selon les Arméniens doués d’une intelligence supérieure – dont nous ne faisons pas partie, hélas -.

Mais attentions aux autres faussetés courantes. Pour ce qui est de la doctrine nationale susmentionnée, pas seulement la masse des Hayasdantsis, mais aussi la large majorité des Artsakhtsis eux-mêmes, n’y croyaient pas. Ils n’y ont jamais cru. En fait, ils ne comprenaient même pas ce que cela signifie.

Cet amas d’opportunistes, de fraudeurs et de matérialistes, incultes et écervelés, ne connaissant, au mieux, que la loi de la Jungle, n’existant que par le seul instinct alimentaire (mais dont en tout cas  les yeux, l’estomac et les poches ne seront jamais rassasiés, durant toute leur vie, même s’ils arrivent aux plus hauts échelons de leur chaîne alimentaire), inclut évidemment les deux charlatans obtus et ridicules, mauvais bluffeurs jouant au poker avec la Destinée de la Nation, issus de feue la susdite région perdue, qui ont gouverné l’Arménie pendant 22 ans…)

* * *

En tant que baume sur la douleur infinie causée par la perte d’un être aimé, un poète aurait écrit «mieux vaut avoir aimé et perdu, que de n’avoir jamais aimé ».

Non. Cela n’est pas vrai.

Tout comme l’Arménie résiduelle n’est pas réelle.

* * *

En Diaspora, les ultranationalistes invétérés dont je suis, entre autres combats à contre-courant des mouvements moutonniers, ont farouchement gardé et défendu le drapeau tricolore de l’Arménie résiduaire actuelle.

Alors que les «défenseurs» de celle-ci, d’aujourd’hui, l’avaient formellement banni de leurs centres communautaires. Où ils nous était littéralement interdit de le brandir moindrement. Sous peine d’agression physique. Le 28 Mai, passe encore, mais pas même le 24 Avril !

Ceci n’étant qu’un petit exemple seulement, de la vaste – et manifestement continuelle – posture de cirage de bottes et de léchage de …, par les mêmes milieux, qui veulent faire passer cela pour du «bon» patriotisme.

Ils veulent bien raconter de vagues anecdotes du passé (non lointain) qui les arrangent, tout en jouant avec une analogie manifestement irrecevable avec le présent et les années 1950-70 (l’Arménie n’était pas indépendante, pas même «sur papier» à l’époque), tout en essayant de glisser sous le tapis des réalités indéniables et significatives comme celles que je viens de rappeler ci-dessous, au sujet du Tricolore.

Allez hop, exhibons une autre absurdité.

Aujourd’hui, les Arméniens de la Diaspora qui font l’apologie de l’attaque de leur Pashinyan chéri contre la personne qui occupe la fonction de Catholicos de Tous les Arméniens, ce sont les mêmes qui, dans les années 1950, rejetaient le Catholicosat de Cilicie, et faisaient le coup de feu contre les tachnags, parce que ceux-ci ne voulaient pas se soumettre au Catholicos de Tous les Arméniens.

Dans la même ligne de pensée, les Arméniens de la Diaspora sont à présent contre le Catholicosat de Tous les Arméniens, parce que cette institution serait à présent au service de Moscou. Les mêmes Arméniens de la Diaspora se canardaient avec les tachnags, dans les années 1950, pour défendre le même Catholicosat de Tous les Arméniens, qui était alors totalement asservi à Moscou !

Enfin, la cerise sur le gâteau : ces gens-là, qui ont léché les bottes staliniennes, sont à présent de farouches supporters des – vaines – tentatives de l’Arménie de s’allier aux USA !

On pourrait continuer longuement cette liste des incohérences. Mais à quoi bon… ?

* * *

En réaction à ce que l’on voudrait nous vendre, mettons cependant les pendules à l’heure.

Car ce n’est pas l’ordinateur de tous les Arméniens (surtout, sa Mémoire) qui aura fait un crash total, pour faire un reboot, avec un système d’exploitation inventif, rafistolé, en Avril 2018. Le tout, au moyen d’un formidable virus…

Ce sont les «anti-Arménie» des années 70-80 qui, dès le rétablissement de I’Indépendance (originellement établie grâce à leurs efforts, à leur action et à leurs sacrifices), ont… révélé leur présence active dans le pays concerné.

Et ainsi, après 70 ans d’opposition à l’Arménie soviétique, dès lors ouvertement, ils ont immédiatement assumé des fonctions cruciales dans la République qu’ils avaient initialement fondée. Un État arménien qui était né, qui avait ressurgi, après plus de 5 siècles de disparition totale, et qui devait retrouver son chemin, à la sortie du tunnel soviétique. (Au fait, non seulement les Arméniens sont restés Arméniens sans aucun État, durant tous ces siècles, mais ils ont vécu leur Réveil National durant cette période. Comme quoi, avec ce que l’on vit depuis plus de trente ans, avoir un État est un handicap, voire une malédiction, pour ce peuple…)

Mais non contents de ce juste retour des choses, en soi, ces anciens opposant de l’Arménie soviétique, dès le rétablissement de l’Indépendance (trop promptement, hélas…), se sont jetés corps et âme, toujours dans l’action, pour contribuer à la création d’une Arménie qui aurait été viable, qui aurait eu un véritable avenir, grâce à l’accomplissement de 1918. Dès le départ, l’Arménie  a cependant dévié de son chemin originel salutaire, lequel est à présent totalement saccagé.

La Diaspora traditionnelle ne peut pas se joindre à une telle dérive. Cela ne se fera que sur papier, avec des mots. Signé par des groupes soit inexistants, soit inactifs, impuissants et sans ressources réelles, depuis belle lurette.

Les forces vives de la Diaspora, même si elles ne sont plus ce qu’elles étaient, ne suivront pas les moutons de Panurge qui se ruent vers d’autres précipices encore (car il n’y a pas de mer en Arménie, comme dans le récit concerné de Rabelais… on ne peut donc y sauter, en troupeau, que dans des vallées désertiques, ou encore un abîme insondable d’idiotie collective).

* * *

Aucun Arménien de la Diaspora (originaire) ne dégrade l’image de l’Arménie.

Les Arméniens qui font cela, ce sont un grand nombre d’Arméniens de l’Arménie. Avec tous leurs dirigeants politiques; dès et depuis la fin de l’URSS, certes, mais c’est le dernier en date et sa bande qui remportent assurément le palme, à cet égard.

Mais le contraire est vrai. C’est tout ce beau monde du Caucase du Sud, qui, en raison du nom «Arménie» accolé à leur semblant de pays, non seulement ternissent continuellement l’image de l’Arménie, mais porte atteinte à la réputation de L’Arménien même, dans tous les pays du monde. Alors que nos parents et grands parents, à peine rescapés de l’Horreur ultime, arrivés dans nos contrées diasporiques en ayant tout perdu, portant des haillons et d’improbables baluchons, ont remonté la pente, pour devenir les citoyens les plus honorables, les plus respectés et estimés, dans tous les pays du monde.

Le contraire est vrai, dans le sens, aussi, où ce sont les Arméniens de la Diaspora qui critiquent l’Arménie, qui sont ceux qui, au premier rang, tentent – encore une fois – de sauver l’image de ce pays et celle d’une partie de sa population. Notamment, en démontrant au reste du monde que ce ne sont pas les dirigeants de ce pays, ni leur base électorale, qui représentent une Arménie digne de ce nom. Et qu’ils ne sont pas non plus, de toute façon: L’Arménien universel.

* * *

En attendant peut-être des temps meilleurs (il ne faut pas décourager les jeunes… tout en refusant cependant de leur mentir…), c’est bien simple : le soussigné ne se présente plus comme Arménien, aux étrangers.

Lorsque cela survient dans la conversation, je prends soin d’expliquer que je n’ai rien à voir avec le pays post-soviétique appelé «Arménie». Je réfère ainsi déclarer la vérité, tout simplement. Que : descendant de rescapés des massacres de Cilicie, je suis né au Liban, et que je suis Canadien depuis un demi-siècle.

Car si je me présente, de prime abord, en tant qu’Arménien, tout non-Arménien va conclure que je suis un hayasdantsi, un natif, un indigène ou un ressortissant du pays appelé Arménie. Toutes les nuances et explications subséquentes n’y changeront rien, ils ne les comprendront pas (il y a même un tas d’Arméniens qui ne le comprennent pas !). Or, je ne veux pas être confondu avec ces gens-là. Car je ne suis pas et ne serai jamais comme eux, et ils ne sont pas et ne seront jamais comme moi. Point barre. C’est la stricte vérité.

Ma patrie de naissance et ma patrie d’adoption susmentionnées sont donc certainement plus proches de moi, dans tous les sens du terme, ils font beaucoup plus partie de mon identité profonde, qu’un pays avec lequel je n’ai jamais eu de lien réel. Et avec lequel tous mes liens imaginaires aussi ont fini par s’évaporer. Sûrement pas par ma faute.

Haytoug Chamlian

15 Octobre 2025

P.S.  Puisque cet article est publié en primeur dans Armenews, un mot quand même, au sujet de la Diaspora Arménienne de France.

Je me désintéresse de qui veut devenir député, sénateur, ou fonctionnaire de je ne sais quelle officine étatique, dans ce pays autrefois superbe, mais qui n’est plus que l’ombre pathétique de ce qu’il fut. [ Le commencement de sa fin ayant débuté le 10 mai 1981 (élection de Mitterand), et sa chute étant devenue irréversible le 7 février 1992 (traité de Maastricht) ] .

Bonne chance aussi à ceux ou celles qui, par intérêt personnel (pour eux-mêmes ou pour leurs proches), veulent se servir du sujet de l’Arménie. À chacun sa conception de la vie, en ce bas-monde.

Je connais cependant un certain Ara Toranian. Avec qui j’ai certes eu un important différend, concernant le régime actuel de l’Arménie (il a été pour, pendant trop longtemps; alors que dés le début et en tout temps, j’étais résolument contre). Mais qui, après un très long parcours de militant – et à un âge où, paradoxalement à la maturité et aux connaissances acquises, tant d’autres s’adonnent aux vanités les plus risibles -, a poliment et fermement refusé la Légion d’Honneur. Pour maintenir ainsi son intégrité, jusqu’au bout.

De manière plus générale, je me dois d’exprimer aussi une certaine admiration à l’égard de ceux et celles qui pourraient partager, plus ou moins, le fond de mes propos ci-dessus (plutôt moins, que plus, je ne voudrais pas leur causer préjudice! avec les étiquettes qui me sont souvent accolées), mais qui, en dépit de ce tout ce qui est survenu, se sont retroussé de nouveau les manches, pour secourir le pays concerné. Mais pas selon les diktats honteux, déshonorants et avilissants de ses dirigeants politiques invertébrés.

Chapeau bas, à tous ces guerriers vétérans de la Diaspora, qui continuent le combat. Encore une fois contre vents et marées, à contre-courant de la masse incurable des Arméniens.

Haytoug Chamlian

19 Octobre 2025

Shoushi

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L’article ci-dessus a été publié, en primeur, dans la Tribune Opinions de NAM/Armenews : https://www.armenews.com/opinion-diaspora-armenie-la-rupture-est-consommee-par-haytoug-chamlian/

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Քեսապ, յուշեր 02

Քեսապի հետ, արտակարգ են անցեալի մէջ յատուկ տեղ մը ամրագրուած, մանկապատանեկան յիշատակներս: Զորս, կը կարծեմ թէ  կ’արժէ գրանցել առ յաւէտ՝ ուրիշներու համար:

* * *

Առաջին էական յիշատակս, հետեւեալն է:

Երբ Հայրս իմ այժմու տարիքիս կէսէն պակաս էր, մինչ իր այդ տարիքին համեմատ՝ հսկայական, ճապպառային գործերու մէջ կը գտնուէր, պահ մը «փախչելու» համար իր ընթացիկ, ազգային-եկեղեցական-քաղաքական-իրաւաբանական բիւրաւոր եւ այլազան խնդիրներէն, «գլուխը կ’առնէր եւ կ’երթար», տեղ մը: Մէկ գիշեր, առաւելագոյնը երկու գիշեր: Շունչ մը առնելու համար: Յետոյ, կազդուրուած, ետ կը վերադառնար ու կը նետուէր իր անվերջանալի աշխատանքներուն, պարտականութիւններուն մէջ:

Եթէ այդպէս չընէր, հիմա որ իր այդ տարիքին երկու անգամն եմ, համոզուած եմ որ ան պիտի մեռնէր, իմ այս տարիքէն շա՜տ առաջ:

Մինչ, որպէս հայկական Իսքէնտէրունի Քարափին մէկ ժայռը, որ մանուկ տարիքին այդտեղէն հարկադրաբար պոկուած, գլորուած ու հասած էր՝ Լիբանան, ապա իր ծերութեան նաւահանգիստը գտաւ՝ Գանատայի մէջ, ես ինչպէ՞ս զիս բաղդատեմ՝ իրեն…

Ինք, իր փոքր տարիքին՝ ամէն բան կորսնցուցած, բազմանդամ ընտանիքի մը զաւակն էր: Ոչինչէն սկսաւ, ոչինչով սկսաւ: Եւ իր ձեռնարկած բոլոր գործերուն մէջ, հասաւ՝ պատուաւոր բարձունքներու:

Ես, ի ծնէ ու անկէ ետք տեւաբար, ունեցայ իր օժանդակութիւնը: Կեանքիս բոլոր հանգրուաններուն, ինք իմ կողքիս էր, իմ թիկունքիս, եւ միշտ ու մշտապէս ինծի օգնեց, որպէսզի՝ տեղ հասնիմ: Մարդ ըլլամ:

Եւ դեռ մինչեւ հիմա իսկ, ինք տակաւին ինծի կ’օգնէ: Իր մահէն երեք տարիներ անց:

* * *

Վերոնշեալ, իր այդ կենսական «փախուստներուն» առիթով, մինակը չէր երթար: Ընդհանրապէս՝ իր յատուկ էմմօղլույին, ընկերոջ մը կամ ընկերներու հետ, կամ իր երկու թազիներուն հետ, որսի կ’երթար:

Սակայն այդ անգամ, միայն զիս առաւ ու իր հետը տարաւ: Հաւանաբար որպէսզի Մամաս ալ շունչ մը քաշէ, մինչ եղբայրս դեռ շատ փոքր երեխայ մըն էր [այժմ ողբացեալ քոյրս, իր այդ տարիքներուն, երբեք չէր յոգնեցուցած իրեն…] :

Ինչ որ է նէ: Ուրեմն մեր Զո’ա’-Էլ-Պլաթի, ՀՄԸՄի արեւմտեան Պէյրութի ակումբին կից՝ «Մխիթարեաններու շէնք»ի հինգերորդ յարկաբաժինէն, Պապաս, յանկարծ, զիս առաւ միայն, եւ փոքր պայուսակ մը: Երկուքն ալ բռնեց ու նետեց՝ մեր կապոյտ Տոճ Քորոնէթ 440ին ետեւի նստարանին վրայ, եւ եալլա՛, գացինք Քեսապ:

* * *

Այցելուներու համար, շնորհալի եղանակը չէր: Ցուրտ եւ ամայի էր ամէն կողմ: Երեւի ատիկա է որ կ’ուզէր, որուն կարիքը ունէր այդ պահուն, Պապաս:

Քանզի ուղղակի Քեսապի մէջ իսկ չիջեւանեցանք, ուր համեմատաբար քիչ մը աւելի շատ մարդիկ կրնայիր տեսնել, այդ ուշ աշնանային եղանակին:

Բայց Հայրս ուզեց «ապաստանիլ»՝ Էքիզ Օլուխ (Զոյգ-Աղբիւր) : Քեսապի երկու զառիվերներէն մէկ հատին վերեւի, մօտակայ գիւղակը:

Ուր, մինչեւ հիմա չեմ գիտեր թէ ո՞ւր էր արդեօք, այդ երկրորդ օլուխը… Քեսապի բազմաթիւ խորհուրդներէն մէկն ալ, այդ էր: Երեւի գաղտնի աղբիւր մըն էր, որուն տեղը միայն բնիկները գիտէին…

Բայց մէկ աղբիւրը՝ բացայայտ եւ յայտնի տեղ մըն էր: Գիւղակի մուտքին: Որպէս ծորակ մը – հհէնէֆիյյէ – : Որմէ կը հոսէր սակայն աշխարհի ամենահամեղ, միշտ պաղ ջուրը, մաքուր լեռներու խորքերէն հոսող:

Մեր պանդոկը, Զոյգ Աղբիւրի այդ միայնակ աղբիւրին շատ մօտն էր: Գրեթէ ուղղակի վերեւը:

Ուրիշ բան չեմ յիշեր այդ կարճ, առաջին այցելութենէս՝ Քեսապ:

Պապաս Պէյրութէն իր այդ, մէկ օրուայ փախուստը կատարեց, հիմնականօրէն՝ քնանալու համար:

Եւ ուրեմն, մշիկ-մշիկ քնացաւ: Երկար:

Մինչ ես – հազիւ հինգ տարեկան պէտք է որ ըլլայի – ամայի պանդոկի մեր սենեակին պատուհանին առջեւ կանգնած, մերթ ընդ մերթ՝ խոնաւութիւնը սրբելով ապակիին վրայէն, կը դիտէի՝ Քեսապի մշուշը: Որ՝ Էքիզ Օլուխ հայկական գիւղակին մեր բարձունքէն դէպի վար կ’իջնէր, ու այդտեղ կը կուտակուէր, Կիլիկիոյ ծայրամասը հանդիսացող՝ Հայոց այդ ինքնատիպ, Մայր Գիւղին վրայ:

* * *

Ասանկ շարունակեմն է, ուալլա, անճարցիները պիտի նեղուին ինձմէ:

Որ՝ է՛հ, ան չէ եա, օրթախ, ինչո՞ւ Անճարի մասին ասանկ բաներ չես պատմեր կոր: Վայ քաղաքի եապանճօ՛, քեզի:

Արդարեւ, մինչդեռ – լա՜յն առումով… – միեւնոյն Լեռան, ՄուսաՏաղի լանջերէն սերած են, հաւասարապէս ծուռ, թերս ու կարծրագլուխ, այս իւրայատուկ հայերը, սակայն լռելեայն մրցակցութիւն մը ունին իրարու միջեւ: Որուն պատճառները, խոր արմատները, միայն Աստուած գիտէ: Վստահաբար այլեւս չեն գիտեր իսկ, ոչ իսկ, իրե՛նք: Սոյն Լեռէն – ֆրանսական նաւերու օգնութեամբ – ճողոպրած, մի քանի սերունդ ետք, շատ բաներ կը դառնան խորհրդաւոր, առեղծուածային:

Ի դէպ, վերոյիշեալ ռազմական նաւերը անշուշտ աւելի լաւ կ’ընէին եթէ բարեհաճէին միջամտել, վերապրողներու այդ աղէտալի տարհանումին նախորդող 40 օրերու ընթացքին, որեւէ օր… բայց ի՞նչ կը սպասես, ֆրանսացիներէն… իրենց զինուորները, վտանգուած հայերը լքելով, գիշերուայ մէջ գաղտնագողի փախան գացին… մեր ամբո՛ղջ Կիլիկիան յանձնեցին թուրքերուն…. լէ սալօփաղ ! ամուլ աքլորներ…)

Դարձեալ յստակացնեմ՝ Հայութեան նշեալ երկու – գունագեղ – հատուածներուն որեւէ մէկուն նկատմամբ, ես մասնաւոր հիացմունք մը չունիմ: Ոչ որեւէ հակակրանք, ոչ յատուկ համակրանք:

Սեփական անցեալի այդ հեռաւոր պահերը եթէ այսքան լաւ կը յիշեմ, շնորհիւ Քեսապին չէ: Այլ, որովհետեւ կը համապատասխանեն կեանքի յատուկ, բացառիկ հանգրուանի մը:

Երբ որ դեռ երեխայ էի: Երբ որ Լիբանանի պատերազմը չէր սկսած, եւ ուրեմն մեր ընտանիքը դեռ շեմին էր միայն՝ իր յաջորդող, երկար ու բարդ թափառականութեան:

Երբ որ քոյրս, Պապաս եւ Մամաս, ողջ էին…

* * *

Ուրեմն, Էքիզ Օլուխին ամայի, խոնարհ պանդոկին այդ շատ համեստ սենեակին մէջ, հայրս՝ կողքին վրայ պառկած, ափերը միացած՝ երեսին տակը, մինչեւ ծնոտը քաշած վերմակին մէջ պլլուած, Մորֆեյոսին գիրկն էր: Le repos du guerrier…

Ես ալ, ֆանելայէ ծաղկազարդ փիժամայիս վրայէն՝ Մամայիս հիւսած, բուրդէ հաստ բաճկոնը հագուած, պաղ պատուհանին առջեւ կանգնած, դուրսի մշուշոտ ամայութիւնը կը դիտէի: Լեռնային բացարձակ լռութեան մէջ:

Այդքան հանգիստ, խաղաղ եւ ապահով պահեր չեմ ունեցած, կեանքիս մէջ:

Եւ դեռ այդպէս, մինչ Պապաս քնացա՛ծ էր:

Ալ երեւակայեցէք՝ երբ որ իր հետն էի եւ ինք արթուն էր:

* * *

Քեսապի վերաբերեալ յուշերուս առաջին բաժինը նախապէս արձանագրած եմ, այստեղ:

Բայց, դեհ լաւ.. հոս քիչ մըն ալ շարունակեմ…

Առաջ որ «մոռացումը [առնէ] ինձմէ ամէն բան»… (Մինչդեռ այդ խօսքերուն հեղինակը, իր թրթռուն ապրումներու հաշիշով օծուն Մեծարենցը, արդէն մեկնեցաւ այս աշխարհէն 22 տարեկանին… )

Ուրեմն, Պէյրութ-Քեսապ-Կիպրոս-Պէյրութ-Գանատա-Պէյրութ-Գանատա, մեր ընտանեկան ոդիսականին նշեալ երկրորդ հանգրուանին, վարձեցինք տուն մը, Քեսապի մէջ:

Փայլուն Վահանենց տունին առջեւ անցնող հողէ ճամբուն ամենածայրը: (Յիշեալ անձնաւորութիւնը, երբեմն, կը կանգնէր՝ այդ ճամբուն եզերքը գտնուող իր տան տանիքին վրայ, եւ երկար ժամանակ կը մնար հոն: Լրիւ անշարժ: Քարացած: Եւ կը դիտէր հեռուները – Կիլիկիայի մօտակայ  տարածքնե՞րը արդեօք – : Ես ու եղբայրս ալ, պահուըտած, կը դիտէինք իրեն… որոշ երկիւղածութեամբ մը, թերեւս նոյնիսկ վախով… )

Սոյն ըսֆինքսատիպ Փայլունի զոքանչին տունին անմիջապէս կից բնակարան մըն էր, մի քանի ամիսներու մեր այդ տունը: Քեսապի վերեւի լեռան փէշին վրայ, գրեթէ ստորոտը: Որմէ վեր, այն ժամանակ, որեւէ բնակչութիւն կամ կառոյց չկար:

Մեր այդ տունէն ետք ալ ուրիշ տուն չկար, այդ ճամբուն վրայ: Այլ կային արահետներ, որոնք կը տանէին դէպի վար: Դէպի բուրաւէտ փուռը, Քեսապի «կեդրոն»ը տանող զառիվարին վերեւը: Քիչ մը աւելի վար՝ Փայլուն Վահանին հոյակապ խանութն էր:

Այդ փուռին մէջ, աշխարհի լաւագոյն հացը կ’եփէին: Պայմանաւ որ՝ զայն նոյն օրը ուտես, համտեսես… Յաջորդ առտուն իսկ, քիւֆոտած կ’ըլլար արդէն: Քանի որ բացարձակապէս բնական էր:

Մամաս՝ զիս ու եղբայրս կ’ուղարկէր, Քեսապի այդ փուռէն նոր ելած, տակաւին տախտակէ կրակին տաքութեամբ բառացիօրէն ուռած – կողքերէն ծխացող – աննման խըպըզը կ’առնէինք, փլասթիքէ տոպրակներու մէջ որ կը թոյլնային, հազիւ կը դիմանային տաքութեան, եւ վազելով կը վերադառնայինք տուն: Ձեռքերնիս այրոտելով – ինչպէս նաեւ անշուշտ մեր բերանները եւ նոյնիսկ կոկորդները, քանզի հացի ռապթային մէկ մասը արդէն կերած, առանց ծամելու կուլ տուած կ’ըլլայինք, մինչեւ որ հասնինք տուն  – :

* * *

Նախ, համով-բուրմունքով բանի մասին գրեցի:

Սակայն ուրիշ յատկանշական, իմաստալից դրուագ մըն ալ կայ…

Մեր վարձած այդ բնակարանին միակ խնդիրը այն էր որ՝ արաբական պէտքարան մը ունէր միայն:

Թէկուզ քիչ մը նեղ, սակայն շատ բա՜րձր առաստաղով, վերեւի պատուհաններով լուսաւորուած, հանգիստ պէտքարան մըն էր:

Բայց իշտէ, մեզի համար – ոչ Պապայիս – միակ խնդիրը այն էր որ՝ նստարան չկար:

Հնարամիտ Բաբազս՝ խնդիրը արագօրէն լուծեց:

Խսիրէ նստարանով աթոռ մը առաւ, նստարանը հանեց, եւ… հանգի՜ստ: Մէյ մը որ բազմիս, դուրս ելլել չես ուզեր (գիրք կարդալու լաւագոյն տեղն է արդէն, վստահաբար շատերու համար, մինչեւ օրս…) :

Պապաս նաեւ այդ աթոռին ոտքերը սղոցեց, կարճեցուց: Որպէս… լաւ նշան առնենք: Մարդը որսո՛րդ էր, ակամ:

Իսկ եթէ հետերնիս գիրք չէինք տարած, երբեմն ուրիշ ձեւով կարելի էր ժամանակ անցընել այդ բարձր պատերով, լուսաւոր պէտքարանին մէջ:

Անձրեւէն ետք, պատերուն ճեղքերէն, առանց պատեանի խխունջներ, լիմասներ, դուրս կու գային: Դանդաղ, հանդարտ, նոյնիսկ գեղեցիկ արարածներ: Դեղին եւ փայլուն, երկար, շարժուն անթէններով – որոնք անմիջապէս կը կարճընային, կը կծկուէին, հազիւ որ մատդ մօտեցնես իրենց, առաջ իսկ որ դպչիս – :

Անձայն եւ խոնարհ, իրենք իրենց գործին խառնուող, անվնաս արարածներ: Սողո՞ւն, հա… բայց պարզապէս` Աստուծոյ որոշումով… երանի թէ սողուն մարդիկն ալ այդ երկնային արդարացումը ունենան…

Տեղացի ընկեր մըն ալ, մեզի սորվեցուց «զբաղուիլ»` այդ նուրբ ու սիրուն անասնիկներուն հետ:

Ինչպէ՞ս: Վրանին՝ աղ թափելով…

Որուն հետեւանքը այն էր որ, անասելի տառապանքներու մէջ, այդ մերկ, պատեանազուրկ խխունջները կը սկսէին սոսկալի կերպով փրփրիլ, գալարուիլ, մինչեւ որ քակուին պատէն եւ իյնան գետին, ուր վերջ կը գտնէր իրենց երկարատեւ հոգեվարքը:

Խոհանոցէն աղամանը կ’առնէինք, պէտքարան երթալէ առաջ, որպէսզի այդ «խաղ»ով զուարճանանք…

Լա Ֆօնթէն-ը, իր գրիչին տակ անսպասելի ակնարկութեամբ մը, իր առակներէն մէկում մէջ, գրած է որ երեխաները՝ անգութ են: «Cet âge est sans pitié»… (մերսի ուսուցման համար՝ Ճեմարանի աննման, անփոխարինելի Մատամ) :

* * *

Քեսապի մեր այդ տունին ճիշդ առջեւը՝ աղբիւր մը կար:

Պապաս առտուն, փիժամայով եւ փապուճներով, այդտեղ կը կատարէր իր առաւօտեան ablution-նները:

Իսկ անմիջապէս դիմացը, քիչ մը վար՝ գոմ մը կար:

Այդտեղ է որ ես ու եղբայրս (մանաւանդ էն վախտ՝ լուսահոգի Ցոլինէն իր մտաւորական աշխարհին մէջ էր մշտապէս. երաժշտութիւն, երգեր, թերթեր, գիրքեր…), ուրեմն, ես եւ Վաչէն, դիրք կը բռնէինք, որպէսզի դիտենք թէ ինչպէս կովը կը կթեն:

Դաստիարակչական բան մըն էր:

Սկիզբը, ուալլա, ես իրապէս մտահոգ էի կովուն համար… Շատ վայրագ կը համարէի այդ անամօթխած գործողութիւնը:

Խխունջները, լաւ… աննշան սողուններ էին… բայց ասիկա մեծ, ծանր անասուն մըն էր, ինչո՞ւ զայն ենթարկել այդ ահաւոր խոշտանգումին:

Առաջին անգամները սիրտս կը տրոփէր, երբ որ գիւղացին կը մօտենար, սաթըլը բռնած… Պատրաստուած էի՝ միջամտելո՛ւ, որպէսզի խեղճ կովը պաշտպանեմ: Բայց շատ պզտիկ էի, եւ ուրեմն սրտատրոփ, կը մնայի՝ ես ինծի, իմ մտահոգութիւններուս, անկարող քաջութեանս, նուաստացուցիչ անզօրութեանս հետ:

Սակայն կովն է, որ զիս մխիթարեց: Ինծի բան սորվեցուց:

Արդարեւ, սկիզբնէ մինչեւ վերջ, գործողութեան ընթացքին, կովը, ինք, շա՜տ հանդարտ էր:

Գլուխը մեղմօրէն կը շարժէր, աչքերուն եւ քիթին մօտեցող, խոնաւութիւն փնտռող ճանճերը հեռացնելու համար:

Ատենը մէկ ալ՝ պոչը կը շարժէր, նրբութեամբ: Իր… միւս ծայրը թիրախաւորող ճանճերն ալ վռնտելու համար:

Մինչ՝ ֆըս, ֆըս, ֆըս, կաթը կը ժայթքէր թիթեղէ դոյլին մէջ, կովը, իր այդ անհոգ, հեզ ու հանգիստ վերաբերմունքով, կարծես թէ զգացած էր իմ յուզումներս, եւ կ’ուզէր զիս հանդարտեցնել: Որ՝ ուալլա յի հըմմակ, ակամ… դուն հէլէ քեզմո՛վ մտահոգուիր, եւ քու մարդկային սիրելիներովդ…

Այն աստիճան որ, եա’անի, կովուն մնար նէ, զինք կթող տիկնոջ՝ այդ յոգնութիւնն ալ, կը խնայէր: Եթէ կարողանար, առանց կթուելու, իր կաթը կը շնորհէր մարդոց: «Պահեստը» խոշոր էր, որքան որ ալ մեզի տար, բաւարար ունէր, կ’ապահովէր, իր հորթերուն համար:

Այդ օրերուն, կթուող կովուն վերաբերեալ տպաւորութիւններս, այդպէս էին:

Ընտանիքին հետ մուհաճիր երեխայի աչքերուս առջեւ, այդ կացութեան մէջ իր ցուցաբերած հանդարտութեամբ, հաշտութեամբ, կը թուէր թէ՝ կթուող անասունը աւելի… իմաստուն էր, քան թէ մարդիկ:

Սակայն յետոյ սովրեցայ, հասկցայ:

Եթէ շատ մեղքնաս, մեղքնալիք կը դառնաս:

Եւ ամէն պարագայի, այս աշխարհին մէջ, վստահաբար նախընտրելի է՝ կթողը ըլլալ, քան թէ կովը: Եւ սաթըլը լեցնե՜լ մինչեւ եզերքը, ու զայն տանիլ տնեցիներուդ, մինչ քարքռոտ ճամբուն վրայ, ամէն մէկ քայլիդ, դեռ տաք կաթէն մաս մը կը յորդի, գետինը կը թափուի:

Հայվան կովն ալ ինքն իրեն թող պահէ՝ իր այդ կարծեցեալ «իմաստութիւն»ը:

Ուրիշ ի՞նչ ճար ունի, որ:

* * *

Կը կարծէի չէ այս յօդուածով պիտի վերջնականապէս փակէի Քեսապի վերաբերող մանկութեան յուշերս:

Բայց որքան որ պեղեմ, գտածս թուղթին յանձնեմ, դեռ նոր բաներ դուրս կ’ելլեն կոր: Վերոյիշեալ լիմասներուն պէս, անձրեւէն ետք, ժամանակի մշուշներուն մէջ կորած, ընդմիշտ անյայտացած աշխարհի մը պատերուն ճեղքերէն…

Ուրեմն, դեռ շարունակելի:

Հայդուկ Շամլեան

07 Սեպտեմբեր 2025

. Սփիւռք
. Հայկական Հարց
. «ՀըԴաՀի՜ւն »
. ԼիւնՏիւնՊէ
. Դէպի Երկի՛ր
. Ի Յուշ
. Շ…

Ընդհանուր Գրացանկ

Գլխաւոր Մուտք

Անկախութեան Հռչակագիր versus Սահմանադրութիւն

ՀՀ-ի վարչակարգի յաջորդ, բացայայտ նպատակն է՝ իրենց այդ մնացորդ «երկրին» Անկախութեան Հռչակագրի չեղարկումը:

Կ’ուզեն սոյն Հռչակագրի նշումը դուրս հանել՝ ՀՀ Սահմանադրութեան նախաբանին մէջէն: [«ՀՀ» կը գրեմ, քանի որ գրիչս կը մերժէ «Հայաստան» անուանել այդ տարածքային խղճալի մնացորդը, ամենայն ցաւակցութեամբս այդտեղ բնակողներու – հազիւ – երեք տոկոսին] :

* * *

Այստեղ արդէն էական հարց մը կայ: Մէյ մը որ ՀՀ Անկախութեան Հռչակագիրը չեղարկուի, չեղեալ ու ոչ-եւս դառնայ, ինչի՞ վրայ հիմնուած կ’ըլլայ՝ ՀՀի Անկախութիւնը: Եւ ուրեմն, Սահմանադրութիւնը…

Այդ Հռչակագիրն է որ գոյացուց՝ այժմու ՀՀ պետութիւնը, որ ստեղծեց՝ անոր նախնական, էական ինքնիշխանութիւնը: Երբ որ այդ՝ չեղարկուի, չեղեալ կը դառնայ անկէ ետք որդեգրուած որեւէ Սահմանադրութիւն:

* * *

Սակայն հէլէ մնանք՝ տարրական տուեալներու յիշեցման մակարդակի վրայ:

ՀՀ Անկախութեան Հռչակագրի չեղարկումը կ’ուզեն կատարել ՀՀ իշխանութիւնները, քանի որ այդտեղ նշում մը կայ՝ Արցախի Հանրապետութեան վերաբերեալ: Զորս խոչընդոտ կը համարեն, երկու կողմերու թուրքերուն հետ հաշտութեան իրենց ծրագրին, անհեթեթ պատկերացումներուն:

Այս յատուկ նիւթով թող զբաղուին… արցախցիները: Որոնք, զանգուածային մեծամասնութեամբ դիմաւորեցին եւ ընդգրկեցին 2018ի Երեւանի Գարունը: Եւ դեռ անկէ 2 տարիներ ետք (այն 2020ին, որու աւարտին սկսաւ Արցախի աւարտը), որպէս իրենց նախագահը ընտրեցին Փաշինյանին կամակատար չըրախը:

Ամէն պարագայի, իրենց երկու, հռչակաւոր հայրենակիցները՝ արդէն ՀՀ Ընդդիմութեան կարկառուն ղեկավարներն են: Կարիքը չունին ինծիպէսներու օժանդակութեանը: Ես ալ չեմ ուզեր յանկարծ իրենց հոյակապ աշխատանքը խառնակել, գործերը խանգարել… Ուրեմն իրենք թող զբաղուին իրենց Արցախով, ինչպէս որ ըրին քսան-երկու տարիներ շարունակ, ապա անոր ճակատագիրը լքեցին այժմու՝ Անասուններու Ագարակի գերագոյն խոզապետին:

* * *

Սակայն որպէս՝ Կիլիկիայէն սերած, Նախնական Սփիւռքի զաւակ, որպէս՝ ցեղասպանութեան զոհերու եւ վերապրողներու թոռնիկ, պարտքս կը համարեմ այստեղ մատնանշել հետեւեալ իրողութիւնները:

Արցախի յատուկ նիւթէն զատ, ՀՀ Անկախութեան Հռչակագիրը կը բովանդակէ բանաձեւումներ, որոնք ուղղակի կը վերաբերին, ամենալայն եւ ամբողջական առումով՝ Հայ Դատին: Հայկական Հարցին: Յստակ եւ տառացի, անհերքելի կերպով: Եւ ոչ թէ՝ տեսական – եւ ուրեմն վիճելի – մեկնաբանութեան ուղիներով:

Հայոց Ցեղասպանութեան՝ ա) ճանաչումը եւ բ) հետեւանքներու սրբագրելի մասին յեղաշրջումը,  որպէս պետութեան էական պարտաւորութիւններ,  որպէս ՀՀ Անկախութեան հիմքեր,  գրաւոր կերպով,  արձանագրուած են այժմու ՀՀի Անկախութեան Հռչակագրին մէջ:

Ո՞ւր: Ըսեմ:

1990-ին կնքուած եւ յայտարարուած Հայաստանի Անկախութեան Հռչակագիրը, բառացիօրէն, կը հաստատէ որ անոր հիմունքը կը կազմէ՝ «[պատասխանատվության գիտակցութիւնը] հայ ժողովրդի ճակատագրի առջեւ համայն համայն հայության իղձերի իրականացման եւ պատմական արդարության վերականգնման գործում »:

.  Համայն հայութեան իղձեր; պատմական արդարութեան վերականգնում; եւ առ այդ՝ պետական պատասխանատուութեան գիտակցութիւն, հայ ժողովրդի ճակատագրի առջեւ :

ՀՀ Սահմանադրութեան վերաբերող, ՀՀ վարչակարգի ընթացիկ գործողութիւններու յանգումով՝ Արցախի անհետացումէն զատ, ուրեմն, Հայոց Ցեղասպանութեան նիւթն ալ պիտի ջնջուի:

Անշուշտ, գիտակից եւ յանձնառու հայերուն համար, երկու նիւթերը իրարու կապուած են: Էին…

Արցախի ազատագրումը առաջին հանգրուանն էր, որպէս իսկական, շօշափելի ձեռքերում՝ ՀՀ Անկախութեան Հռչակագրին մէջ արձանագրուած, վերոյիշեալ յատուկ բանաձեւումներուն: (Ափսոս, արցախցիները իսկ չունէին այս ըմբռնողութիւնը… Ալ ուր մնաց, հայաստանցիները…)

Ուրեմն, նոյնիսկ եթէ այս պահին շատ բան չկայ որ կրնանք ընել կանխելու համար այս դժոխային ընթացքը, գոնէ բոլորս լաւապէս հասկնանք թէ՝ յաւելեալ ինչ կորուստներու, խորտակումի, անէացմա՛ն շեմին կը գտնուի Հայ Ազգը:

Միայն Արցախը չէ, որ կ’ուզեն վերջնականաէս ջնջել: Այլ ամբողջ ու ամբողջական Հայկական Հարցը:

Այսինքն, ոչ միայն Հայոց Պատմութիւնը, որ իրենց համար կը սկսի 2018ին: Այլ նաեւ Հայկական Հարցի դեռ այժմէական, ընթացիկ, արդի իրականութիւնները:

* * *

Թուրքերուն եւ ՀՀ իշխանութիւններուն խնդիրը այն է որ սակայն, գոնէ այդ Հռչակագրի կապակցութեամբ, իրենց ընտրած ուղին սխալ է, իրենց ուզածին հասնելու համար:

Արդարեւ, ՀՀ Սահմանադրութեան մէջէն դուրս հանելով Անկախութեան Հռչակագրի նշումը, այդ Հռչակագիրը չի չեղարկուիր:

Քանզի այդ Հռչակագիրը, օրինապէս, եւ նաեւ պարզապէս տրամաբանութեան գետնի վրայ, կը գերադասէ, կը գերակայէ, կը գերազանցէ՝ Սահմանադրութիւնը:

Պետութիւն մը նախ պէտք է որ անկախ ըլլայ, եւ յետոյ միայն կրնայ Սահմանադրութիւն ունենալ:

Այժմու ՀՀ Սահմանադրութեան մէջ իսկ արդէն կարելի էր չնշել՝ Անկախութեան Հռչակագիրը: Որովհետեւ ոչ միայն վերջինս, լռելեան, մաս կը կազմէ Սահմանադրութեան, այլ ուղղակի անոր հի՛մքն է:

* * *

Ուրեմն ՀՀի յառաջիկայ, նոր Սահմանադրութիւնը, բան պիտի չփոխէ՝ Անկախութեան Հռչակագրի վաւերականութեան առնչութեամբ:

Սոյն Հռչակագիրը, իր համայն հայութեան իղձերով, իր Հայ Դատով եւ Արցախով, պիտի մնայ լիովին՝ ի զօրու: Մինչեւ այն ժամանակ, որ ՀՀ-ն Անկախութեան նոր Հռչակագիր մը գոյանայ:

Ուրեմն ՀՀ-ն, Սահմանադրութիւնը փոխելէն առաջ, որպէս այդ գործընթացի նախնական, էական քայլ, պէտք է որ նախ ու նախապէս՝ Անկախութեան նոր Հռչակագիր մը հաստատէ: Նախկինը՝ չեղարկէ, նոր մը խմբագրէ ու որդեգրէ, ապա այդ նորին հիման վրայ նոր սահմանադրութիւն մը հաստատէ:

* * *

Վերեւի բացատրական վերլուծումը անպայման նկատի առէք, թուրքեր: Որպէսզի չմոլորիք, կարծելով որ ՀՀ Սահմանադրութեան փոփոխութեամբ, ձեզի համար բոլոր վտանգները կը փարատին…

Խաղաղութեան դաշնագիրը կնքելէ առաջ, պէտք է որ նախ Փաշինյանէն պահանջէք՝ ՀՀ Անկախութեան նոր Հռչակագիր մը: Իր – եւ մանաւանդ ձեր – Իրական Հայաստանը հիմնադրող Հռչակագիր մը: Եւ անկէ ետք է որ ան պէտք է փոխէ իր Սահմանադրութիւնը, զայն հիմնելով իր այդ նոր Հռչակագրին վրայ:

Միայն այդ պարագային է որ թուրքերը պէտք է գոհանան, այս նիւթին մէջ: Անկէ ետք անցնելու համար իրենց յաջորդ պահանջքներուն:

(Այս մասնագիտական խորհուրդը անվճար չէ՛: Հեսա, Ֆաթուրաս շուտով կ’ուղարկեմ Էրտողանին: )

Մ. Հայդուկ Շամլեան

27 Օգոստոս 2025

Յ.Գ. Կասկած չունիմ որ Փաշինյանին իբրեւ թէ «սահմանադրական դատարան»ի իբրեւ թէ «դատաւորները», տարբեր կերպով կը մեկնաբանեն այս նիւթը, եւ անգամ մը եւս իրենց տամղան կը խփեն Հայոց Անասնաֆերմայի Տիրոջ որոշումներուն վրայ:

Բայց իշտէ, յաջորդ վարչակարգի մը պետն ալ՝ իր ուզած, բացառապէս իրեն ծառայող տամղաճիները պիտի տեղաւորէ այդ ձեւական, շինծու «դատարան»ին մէջ… Որոնք յանկարծ կրնան գիւտը ընել վերեւ պարզուած օրինական բացատրութիւններուն…

Երբ որ պետութիւն վաբշե չկայ, պետութեան՝ յուզական խօսքը, դատարկ բառը կայ միայն, ասանկ կ’ըլլայ: Anything goes!

Հայերը ո՜ւր, պետութիւն ուր…

. Սփիւռք
. Հայկական Հարց
. «ՀըԴաՀի՜ւն »
. ԼիւնՏիւնՊէ
. Դէպի Երկի՛ր
. Ի Յուշ
. Շ…

Ընդհանուր Գրացանկ

Գլխաւոր Մուտք

Non, à la paix.

Je suis contre la paix.

Non pas de manière générale, tous azimuts, évidemment. Mais sûrement et sans réserve, dans le cas de la paix qui semble se concocter entre un pays qui s’appelle «Arménie» et l’État turc actuel.

Car cette paix équivaut à une exonération, une absolution, en faveur d’un État qui est responsable d’un génocide. Et qui va donc s’en tirer, à cet égard. Pour un crime aussi extrême. Lequel va rester non seulement sans aucune conséquence, mais sans aucune admission même. Voire, avec le maintien des accusations du criminel envers la victime. L’abdication en cours des descendants de celle-ci pouvant même passer pour une admission de ces accusations…

Tout cela, non seulement avec l’assentiment officiel d’un État arménien, mais aussi dans la joie et l’euphorie de ses dirigeants. Il n’y aura pas eu une seule dissidence, aucune, dans une mesure minimale même, parmi la totalité intégrale des députés du régime. Mais pourquoi émettraient-ils le moindre bémol, lorsque cela entraînera la perte immédiate de leurs fonctions, de leur salaire, et de moult autres avantages personnels… ? Alors que, de toute façon, ils bénéficient de l’approbation – ou de l’indifférence – de la majorité de leur population.

Ça serait de l’Histoire ancienne, toutes ces histoires de génocide (si ce ne sont pas déjà des bobards…) ?  Un sujet en tout cas théorique, idéologique (voire discutable…) ? Lequel aura fini cependant par devenir néfaste, nuisible, en premier lieu pour les descendants des victimes eux-mêmes. Un événement d’un passé révolu, dont la perpétuation dans l’actualité mettrait en péril le présent, et entraverait l’avenir, du susdit pays appelé «Arménie»… ? Ces arguments pathétiques, dans l’esprit d’un Arménien, font parfaitement l’affaire des négationnistes, à commencer par l’État génocidaire.

Pourtant, on nous racontait que ce crime contre l’Humanité serait imprescriptible. Et que donc, l’État qui en assumait la responsabilité avait beau nier, nier et nier, mentir, mentir et mentir encore, c’était peine perdue. Il ne réussirait jamais à éviter les conséquences d’une telle monstruosité extrême. Vraiment… ? Par le seul passage du temps, la Turquie n’en aura même pas admis, moindrement, la véracité factuelle ! Au contraire!!

Il n’y a pas que cela. Mettons que 1894-1923, c’est trop loin. Cependant, le conflit contemporain de l’Artsakh s’inscrivait directement dans la continuité du génocide des Arméniens par les Turcs. Il y aura donc eu prescription, exonération, pardon et absolution, concernant les corollaires dudit génocide, survenus du moins en 1988-92, et 2020-23… Allez, tout ça aussi, on oublie ! On fait table rase. Vive l’avenir.

L’avenir des mort-vivants. Qui, après avoir fini par nier leurs propres morts, se seront finalement achevés eux-mêmes. Tout en se persuadant que ce coup de grâce infligé à soi-même serait de la sagesse, de la clairvoyance, de l’intelligence sophistiquée…

Le parachèvement du génocide des Arméniens par les Turcs aura donc eu lieu en 2020-21. Et on l’appellerait : la paix.

Il m’est impossible d’être en faveur d’une telle paix. Même si elle serait réelle, palpable et surtout durable – ce qui n’est pas le cas bien sûr -, je n’esquiverai pas habilement le sujet en me réfugiant dans ce procédé du «oui, bien sûr, qui ne veut pas la paix! mais la voie actuelle pour y parvenir est manifestement vouée à l’échec, et au bout du compte, cela va être tout le contraire de la paix, etc. etc.»

Non, non. En présumant même, en prenant pour acquit, que la paix réelle, ferme, définitive et finale, la paix éternelle, va s’établir prochainement entre un pays qui s’appelle «Arménie» et l’État turc actuel, moi, je suis contre. (Et au fait, c’est le moment ou jamais de déclarer cela. Car sinon, lorsque tout cela va partir en c****les, il y aura beaucoup d’Arméniens qui se taisent aujourd’hui, voire qui accueillent avec joie (ou du moins, avec résignation…) ce qui se déroule, qui tenteront de se refaire une virginité, en voulant faire croire qu’ils n’y ont jamais cru, qu’ils n’ont jamais été en faveur de tout cela, etc. etc. Comme on l’a déjà vu, pour 2018… À propos, pour toute personne dont la mémoire ne s’efface pas en quelques années, voici une donnée factuelle implacable : tous les dirigeants de toute Opposition actuelle ont soit directement participé au dernier coup d’État – particulièrement catastrophique – en question, ou, ils n’ont rien fait pour le contrer) .

Alors voilà, tout comme lors du Printemps d’Erevan suicidaire de 2018, cette fois-ci le soussigné écrit et signe : la paix turco-arménienne, telle qu’elle se développe en ce moment, c’est niet! C’est détestable. C’est littéralement répugnant.

Au fait, je me suis toujours exprimé aussi (et toujours aussi contre vents et marées), contre la fameuse idée de «dialogue» avec les Turcs, d’efforts de «réconciliation» (un terme et concept qui constitue, en soi, une reconnaissance de torts réciproques d’égale importance, soit-dit en passant…), etc. etc.

Toutes ces expérimentations pacifistes se sont amorcées dès les années 1970. Pour s’amplifier ensuite continuellement, devenant de plus en plus trendy, à-la-mode. Et ceux qui ramaient contre ce courant autodestructeur devenant, au cours des ans, de plus en plus rares.

Or, ce sont toutes ces démarches, cette mentalité, cette capitulation, qui ont mené à la perte de l’Artsakh, et qui ont condamné l’Arménie résiduelle à sa situation innommable actuelle.

Il y en aura certains, pour qui ceci serait une première nouvelle peut-être, mais en tant que proche témoin de l’époque, permettez-moi de rappeler ici la réalité suivante: ce qu’on a appelé le terrorisme arménien des années 1973-86, ce mouvement de soubresaut national, n’avait pas pour seul objectif de cibler l’État turc, ou d’attirer l’attention du monde sur le sujet du génocide des Arméniens. C’était aussi, voire surtout, un moyen désespéré, en ultime recours, de secouer les Arméniens, pour tenter de les sortir de leur torpeur. Car pour beaucoup trop d’Arméniens, l’écoulement de 60 ans avait déjà suffi pour transformer un Crime imprescriptible à de l’Histoire ancienne… Alors qu’il y avait encore des survivants du génocide, dans les maisons même de ceux et celles qui voulaient déjà tourner la page de la lutte, la page du combat et de la résistance; soit pour carrément oublier tout, soit pour préconiser désormais – et donc, déjà, depuis cette époque… – la voie du dialogue, de la réconciliation, du règlement poli et paisible du «différend» en cause.

Au fait, à l’époque susmentionnée, dans la Diaspora originelle, une cause fondamentale de cette tendance de certains Arméniens à oublier le Génocide de leurs parents et grands-parents, c’était aussi l’existence de la République d’Arménie. Donc exactement, comme aujourd’hui. Comme s’il s’agissait d’un cadeau que les Turcs nous auraient fait, et dont nous devrions nous contenter, en tant que compensation. Dont quittance.

Beaucoup d’Arméniens de ma génération, avec non pas avec mon éducation, mais mon vécu, ne se résigneront pas à cette situation. Alors que nous ne sommes pas encore, pas tout à fait, des croulants…

On ne peut pas tuer, assassiner nous-mêmes une deuxième fois, nos sacrifiée en cause. Piétiner, profaner leurs cadavres, si tant est qu’ils auront été retrouvés.

Passéisme ? Mais il ne s’agit pas seulement des victimes du génocide que nous n’avons pas connues personnellement. J’invoque ici une multitude de personnes proches qui, durant les derniers 50 ans, se sont sacrifiées. Pas seulement des amis, de la parenté ou des compagnons de route, mais aussi d’autres personnes proches, de tout âge; incluant des enfants de 18-25 ans, en ce qui concerne le soussigné. Non, nous ne sommes pas dans l’Abstrait…

Je pourrais envier ceux et celles qui ne font pas un «problème personnel», de tout cela. Je ne parle évidement pas des businessmen, pour qui tout est – et n’est jamais autre chose que – du bizness. Pour qui, la patrie n’est qu’une entreprise commerciale, une chose corporative. La nation? Oh, une totale nuisance. Sauf si on peut en profiter matériellement, bien sûr; auquel cas, c’est une industrie.

L’enfer, c’est les autres (leur enfer, celui dans lequel ils ont choisi de se vautrer…). Ceux et celles qui, sur le fond, ne seraient pas totalement en désaccord avec mon propos, mais qui ont décidé d’adopter une posture contraire. En vertu de diverses considérations, avec les meilleures intentions.

Je doute que ceux-ci puissent vivre avec la conscience tranquille, pour le reste de la vie que Dieu leur aura accordée ici-bas.

Dommage pour eux. Ils n’auront donc pas compris que dans ce monde, le sens ultime de la vie réside dans le Combat Perpétuel. À tous égards. Et jusqu’au bout.

En eux-mêmes, et avec eux-mêmes, ils ne seront donc jamais en paix.

Haytoug Chamlian

12 Août 2025

Յարատեւ Պայքար

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L’article ci-dessous a été publié, en primeur, dans la Tribune Opinions de NAM/Armenews : https://www.armenews.com/non-a-la-paix-par-haytoug-chamlian/

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Entrée Principale

«Հա-յաս-տան եր-թալ կ’ուզե՜մ…

... Երեւա՛ն տեսնել կ'ո՜ւ-ուզեմ 
Արա՜րատին-ը գագաթըըը
Եռագոյն տնկե՛լ կ'ուզեմ, հէ՛յ
հօփահօփանինանայ նինանայ նայ, նինանայ նա՜այ,
նինանա՛յ եավրում նի՛նանայ նայ...

Վերնագիրը եւ առաջին պարբերութիւնը՝ անհեթեթ երգի մը բառերն են: Զայն շատ կ’երգէինք, առաջ… հարազատ ուրախութեամբ, խանդավառութեամբ……

Կայ սակայն ուրիշ, հանճարեղ երգ մը, որուն մէջ կան հետեւեալ բառերը՝ «քեֆի մէջ են առնէտները»…

Այդ բառերուն նշանակութիւնը կրնայ ըլլալ հետեւեալը՝

. ըստ հանրածանօթ ասացուածքին, երբ որ նաւ մը վերջնականապէս խորտակուած է, առաջ իսկ որ սկսի ընկղմիլ, անոր մառանին մէջ գտնուող առնէտները (ճարտօնները), ամենաառաջինը կը սկսին փախչիլ այդ աւերուած, ծակծկած, վերջացած նաւէն:

. սակայն ուրեմն, կան՝ իւրայատուկ տեսակի առնէտներ, որոնք այնքան յիմար, անխելք են (դեբիլ կ’ըսեն, այդտեղ, իրենց մաքուր հայերէնով), որ մինչ նաւը կը խորտակուի, եւ շուտով իրենք – առաջինները, քանզի նաւին յատակն են – պիտի ընկղմին, կոտրտուին եւ խեղդուին անոր փտած տախտակներուն հետ, այդ – արտակարգ աստիճանի դեբիլ – առնէտները, նաւուն մէջ կը հաւաքուին եւ կը սկսին … քեֆ կ’ընել:

* * *

Ամառնային արձակուրդի եղանակն է:

Հայաստանցիները, զուարճանքի արձակուրդը կը կոչեն՝ հանգիստ: Հապա: (Տարուան մնացեալ ժամանակը այնքան լա՜ւ, այդքան ժրաջան ու քրտնաթոր կերպով կ’աշխատին, կը ճգնին ու կ’արտադրեն, որ շա՛տ կը յոգնին, եւ ուրեմն՝ երկու ամիս ալ, դեռ պէտք է որ կարգին «հանգիստի գնան», չէ՞…

Ինչեւէ… )

Հիմա ուրեմն, որոշ զանգուած մը, կենդանի աղբի պէս թափած է՝ բառացիօրէն աղբանոց դարձած, խեղճ Սեւանայ լիճին եզերքները: Խորոված-մորոված… կերուխում… չափազանց գոյնզգոյն լողազգեստներ եւ ջրային զուարճանքի բաներ… ռապիզ…

Փաշինյանը, ասիկա տեսնելով, խոր հպարտութեամբ եւ գոհունակութեամբ կը յայտնէ թէ՝ տեսէ՛ք, որքան շատ հայաստանցիներ Սեւանի շուրջն են, վաբշե մտահոգ չեն, ուրախ են, կը հանգստանան ու կը վայելեն: Ուրեմն ամէն բան լաւ է՜, «ապագա կա՛», մտիկ մի՛ ընէք երկրին ճակատագրով մտահոգուած այդ մի քանի ապուշ հայերուն, եւ եալլա, նորէն ինծի ընտրեցէք, հա՞, յառաջիկայ ընտրութիւններուն:

* * *

Բայց նախ, արդար ըլլանք…

Նորութիւն չկայ:

Ինչպէս միշտ, յետ-սովետական անկախացումի առաջին երեք տարիներէն սկսեալ եւ ի ի վեր, ՀՀ-ն՝ պատկեր մըն է միայն: Մակերեսային պատկեր մը: Պատրանք մը, խաբկանք մը: Սուտ մը:

Որոշ ժամանակ մը, խաբկանքը կը վերաբերէր՝ ՀՀի մէջ Հայոց ազգային գիտակցութեան: Այդ գիտակից հայերը, կամ՝ շերեֆով մեռան Արցախի ազատագրական մարտերու ընթացքին, կամ ալ՝ տարիք առնելով, դարձան լման ուրիշ անձեր:

Ուրեմն այսօր ալ, ազգային ազդակը մէկդի դնելով (այսնքն, ասոնք հա չեն լաւ, հասկցանք, բայց կրնա՞ն գոնէ՝ մարդ ըլլալ), խաբկանքը կը վերաբերի թերեւս՝ լայնատարած անհոգութեան, անզգամութեան, անտարբերութեան:

Ոչ թէ՝ այլ հայրենակիցներու, այլ նոյնիսկ սեփական աղէտալի վիճակին նկատմամբ:

Նկատի առնելով որ՝ որեւէ խաղաղութեան դաշնագիր չէ կնքուած, ոչ իսկ ձեւական…

Մինչ, Արցախի բռնագրաւումէն ետք, նաեւ ուղղակի ՀՀի պաշտօնական տարածքը ներխուժած թուրք ասկեարները, դեռ կանգնած են, ուր որ են…

Նոյն այդ Սեւանէն ոչ շատ հեռու, ի դէպ… Բարձր դիրքերու վրայ… Իրենց տիւլ-տիւլներով, այդտեղէն հաւանաբար կը դիտեն կոր՝ գոյնզգոյն լողազգեստներով հայ օրիորդներն ու տիկինները… (Ուրիշ ի՞նչ դիտեն, պապամ, հայ զինուոր՝ եօ՛խ: Միակ տղամարդիկը որոնք «դիրքի վրայ են», եւ այդ դիրքը բռնած են, այո՝ թրքական միջանցքին ծայրերը, անոնք են որոնք այդպէս, անհամբեր, կը սպասեն որ այդ ծրագիրը գործադրուի, որպէսզի իրենք ալ, չաչի՛նկ-չաչի՛նկ, իրենց իւղոտ վաճառականութիւնը ընեն, սաղ պիզնըս անեն, շնորհիւ Թուրքիոյ: Սահհթե՜յն, եալլա… անուշ լինի… ուշ լինի, նո՛ւշ լինի: )

Բայց ուրեմն, ինչպէս որ առաջ, Անդրկովկասի հայանուն բնիկներու այդ տարօրինակ պահեստարանին մէջ՝ ազգայինը իրական չէր, կարելի է յուսալ որ այժմու այս հաւաքական անասելի յիմարութիւնն ալ, խորք չունի:

Աւանդական Սփիւռքի մէջ, շատերս ապրած ենք՝ պատերազմական ահաւոր, երկարատեւ ժամանակներ:

Պէտք է ընդունիլ որ մենք ալ, այդ տարիներուն, ամէն առիթով «մենք մեր քեֆը կ’ընէինք», չէ՞: Մինչ մեր շուրջը կը տիրէր տեւաբար՝ ողբերգութիւն, սուգ, սարսափ, ծայրագոյն վտանգներ, համատարած խաւարներ…

* * *

Այժմու ՀՀի պարագային սակայն, անբնական երեւոյթը այն է որ, երկրին գերագոյն ղեկավարը, կարծես ինքն ալ իսկապէս խաբուած է, ինքզինքն կը խաբէ՝ պատկերներով, պատրանքներով:

Կամ էլ, շատ լաւ կը գիտակցի կացութեան, սակայն կը կարծէ թէ կարող է այդ խաբկանքը «ծախել»… չգիտեմ ճիշդ, որո՞ւն:

Նուազագոյն չափով խելքը գլխուն հայը, աշխարհի որեւէ մէկ տեղ, շատ լաւ ալ կը տեսնէ՝ դաժան իրականութիւնը:

Չնայած, Աւանդական Սփիւռքն ալ կը մասնակցի՝ այդ նոյն խաբկանքին: Իր զբօսաշրջիկներով… իր բանակումներով… իր խաղերով… comme si de rien n’étaitbusiness as usual !

ՀՀ գացող՝ գնդակ խաղացող, հանգիստ-պատրաստ ընող, Երեւանի քաֆէները այցելող, վարունկ-պամիտորի պնակին վրայ բերանաբաց հիացող, սփիւռքահայերէն շատերը, քառորդ դար ժամանակ՝ ոտք չէին դրած ՀՀ: Ալ ուր մնաց, Արցախ…

Սակայն հիմա, մէկէն, Աղէտէն ետք, մէկէն «գիւտը ըրին»՝ ՀՀին…

Հիմա՛ trendy դարձաւ, այդ պտոյտը: Ամէն բան կորչելէն ետք: Եւ երբ որ վնասները՝ անդառնալի՛ են:

Որպէս մե՜ծ հաճոյք, մեծ քաջագործութիւն, հիմա է մախաամը՝ երթալ այդ՝ Արցախը կորսնցուցած, հազարաւոր լուսաւոր կեանքեր կորսնցուցած, պատիւն ու արժանապատուութիւնը կորսնցուցած, այդ խղճալի եւ դատապարտուած, մնացորդ «երկիր»ը, եւ այդտեղ զուարճանալ:

Խնդիրը ուրեմն՝ համայն հայ ժողովուրդն է: Որ երբեք չկարողացաւ ազգ դառնալ, եւ հետեւաբար անկարող է երբեւիցէ պետութիւն ունենալու:

* * *

Առնէտները, խորտակուած նաւուն հետ կ’ընկղմին: Մինչեւ ծայր երգելէ, պարելէ եւ խորովածուելէ ետք:

Սփիւռքահայ զբօսաշրջիկները, մեկնած կ’ըլլան այդ պահուն: Վերադարձած՝ իրենց երկիրները: Լիքը նախանձելի նկարներ տեղադրելէ ետք անշուշտ Էնսթակրամի-մէնսթակրամի վրայ: Որպէսզի իրենց այդ անհուն վայելքը չճաշակողները, երանի տան իրենց:

Իսկ նաւապե՞տը… ոհ, փախչիլը նիւթէ դուրս է արդէն, անոր պարագային: Քանզի արդէն չկայ, նաւապետ:

Չկայ ոչ իսկ՝ ղեկ:

Հօփա՛-հօփա-նինանայ նինանայ նա՜յ… ծա՛փ, ծա՛փ, հօփաաաաա…

Մ. Հայդուկ Շամլեան

29 Յուլիս 2025

Սեւանայ Լիճի հիւսիս-Արեւելեան ափին, ջուրերուն նայող բարձունքին վրայ,
այդ շրջանէն գացած եւ Արցախի ազատագրական պատերազմին զոհուած մարտիկներու Յուշարձանը
.  Սփիւռք
. Հայկական Հարց
. «ՀըԴաՀի՜ւն » [= «ՀՅԴ», re: Չարենց, «Մահուան Տեսիլք»...]
. ԼիւնՏիւնՊէ [Լեւոն Տեր-Պետրոսյան, ԼՏՊ,Այբուբենի հարազատ հնչողութեամբ ]
. Դէպի Երկի՛ր
. Ի Յուշ
. Շ... [Շուշի]

Ընդհանուր Գրացանկ

Գլխաւոր Մուտք

Սուլթանին կաթողիկո՞սը…

Հայոց վերջին թագաւորութեան անկումէն ետք, մօտ հինգ ու կէս դար ժամանակ, երեք կայսրութիւններու մէջ, երբ որ բացարձակապէս անգոյ էր որեւէ հայկական պետականութիւն՝ Հայ Եկեղեցին է որ լեցուց այդ դատարկութիւնը:

Խորհրդային ժամանակներուն նոյնպէս, երբ որ չկար անկախ հայկական պետականութիւն, դարձեալ Հայոց Եկեղեցին է որ ստանձնեց, բացառեալ կերպով, մեր Ազգի պահպանման Առաքելութիւնը:

* * *

Այսօր նոյնն է կացութիւնը:

Այժմու հայկական պետութիւնը, ոչ միայն ամէն պարագայի թերած է, փխրուն, խոցելի եւ դիւրաբեկ, այլ, տեղի ունեցած Աղէտէն ետք, լրիւ յանձնուած է՝ Հայ Ազգի թշնամիներուն:

Այս ձեւական, ձախողած եւ խղճալի  «պետութիւնը», չունի որեւէ ինքնիշխան որոշումի եւ գործունէութեան տարրական ազատութիւն:

էական մակարդակի վրայ՝ կախեալ է այլազան այլ, օտար պետութիւններու կամքէն, անոնց հաշիւներէն, անոնց շահերէն:

Այս իրականութեան մէջ է որ այդ մնացորդ ՀՀի այժմու վարչակարգը ներքին ճակատ բացաւ՝ Հայոց Եկեղեցւոյ դէմ:

Այդ կոտրուած ու խորտակուած երկրին մէջ, մինչ «պետութեան» ձեւակերպութիւնը՝ անատակ, անկիրթ եւ անկարող արարածներու վոհմակի մը ձեռքն է, չկա՛ն՝ ազգային քաղաքական կարող ուժեր:

ԱԺ-էն ներս կամ դուրս, Ընդդիմութիւնը խորապէս անզօր է:

Խորհրդարանի զանգուածային եւ միակտուր մեծամասնութիւնը, դատարանները, բանակի ղեկավարութիւնը, բոլոր ուժայինները, որեւէ «պետական պաշտօնեայ», բոլորը, կը սպասարկեն ու կը ծառայեն միմիայն՝ գործադիր մարմնի մի քանի պարագլուխներուն:

Այս վիճակին մէջ, եկեղեցին է՝ Հայ Ազգի վերջին պաշտպանը: Դիմադրութեան վերջին մարտընկոցը, փրկութեան միակ հնարաւոր լաստը, գոյատեւման միմիաիակ յոյսն ու հաւատքը:

* * *

Եթէ քիչ մը մօտէն հետեւիք թէ ինչ է տեղի ունեցածը, հեշտօրէն պիտի նկատէք որ ՀՀի անձնատուր կառավարութեան նպատակն է՝ Ամենայն Հայոց Կաթողիկոսը վտարել իր պաշտօնէն, իր տեղը տեղադրելու համար… Պոլիսի Պատրիարքը:

Այն կղերականը, որ կամաւոր ու ինքնահաճ պատանդն է՝ Թուրքիոյ կառավարութեան: Որ իր այդ պաշտօնը կը սնատայ միայն՝ եթէ այդպէս բարեհաճի յօժարիլ թուրք պետութեան գործադիր մարմնի ղեկավարը:

Այ՛ս իրականութիւններու լոյսին տակ արժեւորեցէք այդ «կնիկի պատմութիւնները», զորս կը տարածեն ՀՀի իշխանաւորները:

Այսինքն, մինչեւ որ լուրջ ու հաստատ փաստեր չտեսնենք, արդէն այդ բոլոր խօսքերը, ՀՀին շատ բնորոշ՝ չար եւ աժան բամբասանքներ են:

Շնորհիւ նոյնանման սուտերու է, որ տեղի ունեցաւ 2018ի հաւաքական ինքնասպանութիւնը, եւ գոյացաւ այս դժոխածին վարչակարգը:

Սակայն որպէս տեսութիւն, որպէս վարկա՛ծ, եթէ նոյնիսկ իրական ըլլան այդ զրպարտութիւնները, ապա ինչո՞ւ միայն հիմա խնդիր դարձան անոնք: Հրատա՛պ խնդիր:

Եւ ամէն պարագայի, Հայ Ազգին այժմու աղէտալի կացութեան եւ ընթացքին գիտակից հայը, վերեւ պարզուած այդ բոլոր իրականութիւններուն մէջ, հիմա, կարեւորութիւն պէտք է որ տայ կղերականներու սեռային կարգավիճակի՞ն ?! WTF !!

* * *

Այսպէս եղաւ հիմա, ներազգային բախումի այս վերջին մարտաճակատը բացուեցաւ, քանզի ՀՀ կառավարութիւնը այլեւս չի գիտեր ինչ անի, որպէսզի գոհացում տայ թուրքերուն:

Պաշտօնական կերպով յայտնուած է՝ մի քանի օրէն, Փաշինյանը դարձեալ պիտի փութայ՝ Սուլթան Էրտողանին մօտ: Վերջինիս հրաւէրով…

Արդեօք հանդիպման ներկայ պիտի գտնուի՞ Պոլսոյ Պատրիարքը:

Այդտե՞ղ պիտի հաստատուի որոշեն թէ ո՞վ պիտի ըլլայ Ամենայն Հայոց Կաթողիկոսը:

Մի՛ մեղար, Տէր:

Մի մեղար, մի ներեր:

Շատ լաւ գիտեն՝ թէ ինչ կ’ընեն:

Հայդուկ Շամլեան

17 Յունիս 2025

Յ.Գ.  «մինչ իր խաչերն են դաշո՛յն»... https://haytougchamlian.home.blog/2025/06/17/մինչ-իր-խաչերն-են՝-դաշո՛յն/

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Սփիւռք
Հայկական Հարց
«ՀըԴաՀի՜ւն »  [= «ՀՅԴ», re: Չարենց, «Մահուան Տեսիլք»…]
. ԼիւնՏիւնՊէ [Լեւոն Տեր-Պետրոսյան, ԼՏՊ,Այբուբենի հարազատ հնչողութեամբ ]
Դէպի Երկի՛ր
Ի Յուշ
Շ…  [Շուշի]

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